Un peu d'histoire
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Le château de Villebouche (situé à la limite de l’Allier et de la Creuse, le château est propriété privée)
Jadis, à un millénaire de nous, un petit seigneur Li Grunz ou Gron- vint s’établir dans notre pays. Quand sa famille fut solidement enracinée, les branches de l’arbre s’étendirent surtout dans notre région mais néanmoins nombreuses sont celles qui ont poussé dans des contrées lointaines. Des Le Groing ont acquis une telle notoriété grâce à leur courage, leur fidélité au suzerain et leur habileté aux armes qu’ils ont gagné leurs titres de noblesse et le grand honneur d’approcher les rois de notre pays. D’autres « furent d’église » et occupèrent de hautes fonctions sacerdotales au cours des siècles. A la Révolution, le dernier des Le Groing de Villebouche, Jérôme, émigra avec l’armée du Prince de Condé. Il fut fait prisonnier et fusillé car il cria « Vive le Roi » au lieu de « Vive la République ».
Un ancien château dont il reste une petite tour- fut construit au XIIe siècle mais c’est du XVe siècle que date le manoir actuel. En 1431, Haubert le Groing, crédité de nombreux exploits guerriers, reçut de son suzerain Jean de Brosse, des lettres « portant permission de pouvoir à son gré fortifier son lieu et hôtel de villebouche y faire élever et construire par forme et manière de fortifications, tours, tourelles, pont-levis à chaîne et autrement, pont dormant, boulevard, bastilles, fossés, murailles, machicoulis de toute hauteur profondeur et épaisseur que bon lui semblera et y faire asseoir canonières. Lasite permission en conséquence des services rendus donné sous le grand scel dudit Mgr le comte et de son commandement le 31 janvier 1468 ».
L’aîné des fils d’Haubert, Antoine, est inhumé dans le tombeau en l’église de Treignat (peut-être aussi son frère Jean, mort à Pavie le 26 septembre 1515 sans doute des suites d’une blessure reçue à Marignan).
En 1862 naîtra Gaëtan Le Groing, dernier représentant de cette noble famille. Il meurt célibataire à Villebouche le 3 janvier 1927.
Jadis, à un millénaire de nous, un petit seigneur Li Grunz ou Gron- vint s’établir dans notre pays. Quand sa famille fut solidement enracinée, les branches de l’arbre s’étendirent surtout dans notre région mais néanmoins nombreuses sont celles qui ont poussé dans des contrées lointaines. Des Le Groing ont acquis une telle notoriété grâce à leur courage, leur fidélité au suzerain et leur habileté aux armes qu’ils ont gagné leurs titres de noblesse et le grand honneur d’approcher les rois de notre pays. D’autres « furent d’église » et occupèrent de hautes fonctions sacerdotales au cours des siècles. A la Révolution, le dernier des Le Groing de Villebouche, Jérôme, émigra avec l’armée du Prince de Condé. Il fut fait prisonnier et fusillé car il cria « Vive le Roi » au lieu de « Vive la République ».
Un ancien château dont il reste une petite tour- fut construit au XIIe siècle mais c’est du XVe siècle que date le manoir actuel. En 1431, Haubert le Groing, crédité de nombreux exploits guerriers, reçut de son suzerain Jean de Brosse, des lettres « portant permission de pouvoir à son gré fortifier son lieu et hôtel de villebouche y faire élever et construire par forme et manière de fortifications, tours, tourelles, pont-levis à chaîne et autrement, pont dormant, boulevard, bastilles, fossés, murailles, machicoulis de toute hauteur profondeur et épaisseur que bon lui semblera et y faire asseoir canonières. Lasite permission en conséquence des services rendus donné sous le grand scel dudit Mgr le comte et de son commandement le 31 janvier 1468 ».
L’aîné des fils d’Haubert, Antoine, est inhumé dans le tombeau en l’église de Treignat (peut-être aussi son frère Jean, mort à Pavie le 26 septembre 1515 sans doute des suites d’une blessure reçue à Marignan).
En 1862 naîtra Gaëtan Le Groing, dernier représentant de cette noble famille. Il meurt célibataire à Villebouche le 3 janvier 1927.
La croix des Peux
A la sortie du bourg de Treignat, devant l'ancienne ferme des Peux, se dresse une très vieille croix. Du petit monticule qui la supporte ont été dégagés des fragments de sarcophages et des ossements humains mais l'origine de cette nécropole est totalement ignorée. Selon la tradition, il s'agit là du cimetière des chevaliers de Malte qui auraient possédé une maison à Treignat.
A la sortie du bourg de Treignat, devant l'ancienne ferme des Peux, se dresse une très vieille croix. Du petit monticule qui la supporte ont été dégagés des fragments de sarcophages et des ossements humains mais l'origine de cette nécropole est totalement ignorée. Selon la tradition, il s'agit là du cimetière des chevaliers de Malte qui auraient possédé une maison à Treignat.
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